Le tournant marseillais vers le développement durable ?
En 2C, M. Vilanova, professeur d’histoire-géographie, a demandé à ses élèves en accompagnement personnalisé de rédiger un article sur le développement durable à Marseille. Deuxième article:
Marseille suit la mode londonienne en se mettant au développement durable. La ville pourra-t-elle se montrer à la hauteur du «laboratoire londonien» ?
Une dynamique vers les transports doux.
Depuis 2007, la ville de Marseille a investi dans le développement durable en finançant le projet du Tramway. Un projet révolutionnaire, qui invite les citoyens marseillais à utiliser de plus en plus les transports en commun. Celui-ci est très pratique, en effet. Il offre à ses passagers un confort (aménagement pour personne à mobilité réduite), sécurité et rapidité (ligne spéciale pour tramway) .
Il propose des horaires et des lignes qui satisfont tous les types d’utilisateurs. Celui-ci commence son service tôt le matin à 5h00 et finit à 00h30, il passe toutes les 4 ou 5 minutes. Il propose deux lignes: ligne 1 (Noailles – Les Caillols) et la ligne 2: (Blancarde – Arenc le silo ). De plus le tramway est très apprécié par la population marseillaise. D’après une récente enquête menée par la RTM en 2016 proposée par ce dernier. Celui obtient donc la première place du classement devant le métro et le bus.
Des quartiers sur la voie du développement durable
Le quartier du Vélodrome a été imaginé comme un modèle du développement durable. Les travaux d’aménagement ont été réalisés de telle sorte que ce quartier respecte le modèle des « écoquartiers » . En effet tous les aménagements ont été conçus de manière à consommer le moins d’énergie possible : par exemple la disposition des immeubles privilégie l’accés à la lumière naturelle pour ses habitants et réduit la consommation d’énergie. Des structures complètement repensées favorise la récupération des eaux pluviales servant à l’arrosage de ses espaces verts.Des parcs paysagers on également été créés .
L’utilisation des transports doux est favorable , de plus une nouvelle station de vélo à été mise à disposition des habitants ainsi que de nouvelle zones piétonnes. D’autres aménagements ont été conçus comme les toitures photovoltaïques et la boucle de chaleur créée sui se trouve au dessous du stade Vélodrome.
La rue de la République, une artère redevenue commerçante
La rue de la République, qualifiée d’«artère haussmannienne» reliant le Vieux-Port à la Joliette est l’une des plus connues a Marseille. En effet, elle était censée attirer les classes moyennes et supérieures, avec une vague de commerces «huppés» mais une décennie de travaux plus tard , les objectifs fixées il y a 11 ans , ne semblent pas atteints . Un des constats établi par l’enquête de CVTP: 55 % de locaux commerciaux sont inoccupés. On constate que la partie basse de la rue a su attirer quelques poids lourds du prêt à porter comme H&M , Désigual ou Mango mais , la partie haute , c’est-à-dire à partir de la place Sadi – Carnot jusqu’à la Joliette , demeure une succession de fausses vitrines en trompe l’œil. Néanmoins, si certains commerçants ont réussi à faire tourner leur business sur cette fameuse avenue, certains s’interrogent sur son avenir lourdement concurrencé par le Centre Bourse et les Terrasses du Port de part et d’autre: « Quelle est son image? Qu’est-ce qu’elle apporte de plus qu’il n’y a pas ailleurs? Quel est son positionnement?» . Mais selon certains commerces , la rue de la République pourrait peut-être devenir la rue «Outlet» de Marseille. Bien loin, très loin, des rêves de rue haut de gamme de ses promoteurs. Enfin, cette artère répond au critère du développement durable en conservant les bâtiments historiques tout en développant le commerce , en offrant des emplois divers et variés.
Samah BOUADDA,
Lilya MESKINE